Puno - 5-7 juillet
Bien arrivés à Puno après une grande journée de bus... On se balade rapidement dans la ville le soir, on sent qu'on est de nouveau en altitude car dès la nuit tombée, ça caille sec !
Cette fois-ci nous sommes décidés à prendre les transports locaux et pas les circuits organisés... Direction la péninsule de Copachica et le village de Llanchon.
Le trajet est un voyage en soi: moto-taxi Batman jusqu'à la Parada de Copachica où l'on attend que notre taxi collectif se remplisse.
Une jeune fille Quechua va discuter avec nous pendant toute l'heure de trajet jusqu'au village de Copachica. Elle est très intéressée par la France et par l'immigration africaine (son père est fan de foot, elle a vu l'éuipe de France Black Blanc Beur). Elle nous explique aussi que l'économie locale repose sur la culture de la pomme de terre, de l'avoine et du blé et sur le tourisme dans les villages.
Arrivés à Copachica, on se serre dans un autre collectivo pour rejoindre le village de Llanchon. Le dépaysement est grand ! Les membres du villages sont regrouppés en petits comités autour de l'église et partagent leur repas... On nous fait signe de les rejoindre, je remercie poliment: nous avons notre pique nique et le repas ne m'inspire pas trop...
On repère vite un chemin inca qui mène à un mirador; on sent les effets de l'altitude en montant et pouvons ensuite profiter de la vue avec satisfaction :-)
On repère au loin plusieurs incendies... Nous apprendrons plus tard que les Quechuas et Aymaras mettent le feu aux totoras secs pour qu'ils se renouvellent l'année suivante. Ces plantes sont la base de beaucoup de leur artisanet et notament un des composants principaux des iles flottantes.
Dans le collectivo du retour, nous discutons avec plusieurs mamitas, qui nous expliquent leur costume (et notament le chapeau cornu) et une partie de leur quotidien. Ce sont les femmes qui travaillent la terre et s'occupent des enfants pendant que leur mari travaille à la ville. La vie est dure, mais cela semble leur convenir. Une jeune femme sourit quand je mets du baume à lèvre à Agathe en me montrant ses mains, brûlées par le froid... Ici elles ne mettent pas de crème.
Le soir on se régale dans un restaurant typique de Puno... Demain nous retrouverons avec plaisir la Bolivie en visitant Tiwanaku et escale à Copacabana.