Passo do Lontra (Pantanal) -14 au 18 mai (MIS A JOUR!!!!!)

13 mai : Transfert vers le Pantanal

Aujourd’hui on se prépare à dire adieu à Foz et rejoindre le Pantanal. Babé part à la gare routière acheter les billets de bus vers Campo Grande et au « shopping » pour prendre des couvertures et être prêts affronter la clim des bus de nuit : départ à 18h, arrivée prévue à 6h30 le lendemain (à suivre…). Je reste quant à moi avec Agathe pour voir l'imparfait des verbes du 3ième groupe !!

On en profite aussi pour faire réparer les sandales de Camille chez un gentil cordonnier rapide et pas cher. On ramène aussi des Havaianas pour les filles, souvenir du Brésil !

Partis de Foz à l'heure, on se prépare à une longue nuit dans notre bus, sauf qu'on en change après 3h, à Cascavel ! Là, le bus suivant ne vient pas, il a du retard mais on nous promet d'être à 8h le jour suivant à Campo Grande... Tout va bien car on nous attend pour partir au plus tard à 9h30 dans un minibus pour notre pousada au Passo de Lontra dans le Pantanal.

Finalement on se réveille à 6h30 et on est encore très loin de Campo Grande… Après encore pas mal de kilomètres de pampa, on arrive enfin à Campo Grande à 10h du matin, ville de 850 000 habitants perdue au milieu de rien du tout.

Bonne nouvelle : notre guide nous attend et on découvre sur les horloges de la gare routière qu’il n’est que 9h : il y a un décalage horaire entre Foz do Iguaçu et Campo Grande !

Après un petit déjeuner rudimentaire (hamburger et café très sucré pour Nadj, jus d’orange et pao de queijo pour Babé, et jus et biscuits pour les filles, moinres téméraires) on remonte dans un minibus, puis dans un pickup jusqu’au Passo de Lontra…

où on arrive après 23h de transports et 10 degrés de température de plus (32°C, 93% humidité). En chemin, on s’aperçoit que les jacarés et capivaras sont loin d’être rares ici !

 15 mai : Navigation en canoë et pêche aux piranhas

A 9h, Bugre, notre guide, nous attend pour notre première activité : une navigation en canoë sur la rivière Miranda, gonflée à en déborder à cette période de l’année (tous les marécages sont en train de se vider petit à petit et du coup la faune est plus facile à apercevoir).

Autre bonne nouvelle : Bugre semble être notre guide attitré pour tout notre séjour et nous faisons toutes les activités en famille sans nous joindre à un autre groupe !

Nous remontons la rivière en bateau à moteur et nous la redescendons en canoë en 2 équipes : Nadj et Camille et Babé et Agathe… Attention aux nénuphars volants !

Ça va finalement assez vite grâce au courant qui est bien plus efficace que nos pagaies pour descendre la rivière.

Après un bon repas de cocina mineira et un repos climatisé, on s’attaque aux piranhas !

Pour la pêche aux piranhas, c’est pas compliqué : on met un bout de viande sur un gros hameçon et au bout de 30 secondes il se fait manger par les poissons. Il faut juste un peu de dextérité pour arriver à sortir l’animal de l’eau J Chacun a pu avoir sa prise… On a même essayé d’offrir un poisson à un jacaré (caïman) mais il n’était manifestement pas intéressé, du coup on l’a nargué en lui balançant un petit poisson au-dessus de la gueule jusqu’à ce qu’il l’avale dans un grand coup de dents !

16 mai : observation fluviale et balade écologique

Il a plu dans la nuit et on a perdu 10 degrés par rapport à dimanche soir... Bonne surprise !

 A 9 heures, comme de coutume, Bugre nous attend pour remonter la rivière Miranda bien plus loin que la veille.

Il nous montre et nomme tous les oiseaux rencontrés… On voit même un Toucan, et malgré son bec encombrant, il vole super vite !

On fait une petite pause pour nous baigner dans la rivière, après que Bugre nous ait assuré que les piranhas ne s’intéressent pas aux humains. Les filles ne voulaient pas se baigner en croyant que l’eau serait glacée mais finalement l’eau était plus chaude que l’air et les piranhas ne sont pas venus goûter leurs orteils.

Au retour Camille a eu une frayeur en perdant son chapeau, mais bonne nouvelle : il flotte et on a pu le récupérer !!

Dans l’après-midi, nous partons faire une balade autour de la pousada et pouvons observer macaques, martin-pêcheurs, hérons blancs, jacaré, capivara, péruches agglutinées autour des piettes de pain comme des pigeons dans les parcs français et bien d’autres encore…

17 mai : balade à cheval

Ce matin, départ 1h plus tôt (8h) pour embarquer en pick-up vers la Fazenda São João. Elle n’est qu’à une vingtaine de km mais nous prenons tout le temps pour que Bugre nous signale les animaux intéressants et rares en chemin (jacarés, faons, martin pêcheurs, toucans, etc) ; nous arrivons donc 1h30 plus tard pour la cavalcade !

Petit café (avec 5 pailles siouplait Msieur) puis chacun en selle sur son cheval pour une balade dans les étendues sauvages et marécageuses… Les filles ont adoré !

Après un bon repas, sieste obligatoire dans les hamacs et démonstration de lançage de pierres aux jacarés (qui se jettent dessus comme des chienchiens pour les dévorer). Un des jacaré était tranquille en train de se prélasser sous l’évacuation de l’évier de la fazenda, c’était assez drôle ! 

Quelques liens de vidéos :

Crocos dans le Pantanal

Crocos à gogo

Jacaré prend sa douche

Nous rentrons à une vitesse plus soutenue et révisons les paroles de Renaud « 300 connards sur la ligne de départ… » dans la poussière des places sur le toit. 

18 mai : 2ième ballade fluviale sur le Rio Miranda 

A 9h, on rejoint le "port" de Passo do Lontra, pour embarquer avec Bugre pour une remontée du Rio Miranda. Comme depuis quelques jours, La température s'est bien refroidie et du coup, le Pantanal est bien moins grouillant de vie...

 Bugre parvient quand même à nous dénicher un iguane et un couple de macaques bien cachés dans les arbres pourtant !!

On poursuit ensuite notre remontée de la rivière

en dénichant malgré tout quelques beaux oiseaux :

 On reste quand même bien contents de notre expérience "pantanal-esque" !!

 Il est maintenant l'heure de faire nos sacs : à 14h30 Bugre vient nous récupérer pour emmener en pick-up vers l'arrêt de bus...

...avant de rejoindre Corumba, ville de 110 000 habitants, à la frontière avec la Bolivie.

On arrive à Corumba où nous accueille Paolo, une connaissance de Bugre qui monte une annexe du Passo do Lontra à Corumba. On logera chez lui et sa famille de 3 enfants pour la nuit avant de passer la frontière et dire adieu au Brésil demain, alors on s'offre un petit restau avec caïpi et Antartica en apéro, demain, Bolivie!!!