Santa Cruz de la Sierra - 21-24 mai

 Après 2 jours passés à San José de Chiquitos, nous décidons donc de reprendre notre route vers les Andes. Plutôt que d'emprunter le "tren de la muerte" vers Santa Cruz de la Sierra (départ à 23h30, nuit à bord, arrivée vers 7 ou 8h le lendemain, oui ce train est TRES lent!), nous prenons un "trufi", taxi collectif bolivien qui ne part que quand il a fait le plein de voyageurs. Ce mode de transport est très répandu donc ça ne prend pas très longtemps et le trufi vient nous récupérer vers midi :EN ROUTE VERS SANTA CRUZ !!

Avec Babé, on s'amuse de la conduite au début "made in Bolivia" de notre pilote, 2 roues sur la route, 2 roues sur la bande d'arrêt  d'urgence. 

Après quelques kilomètres, il se calme. On se rendra vite compte qu'en Bolivie en voiture, on est plus "détendu" qu'au Brésil ou en France. Le reste du voyage se passe sans aniccroche, on a droit à une route goudronnée tout le long (contrairement à ce que dit le Lonely Planet), comme c'est le cas depuis 5 ou 6 ans dixit notre chauffeur, no comment.

On arrive donc sur Santa Cruz qui est BEAUCOUP plus grosse que San José : 1,6 millions d'habitants, c'est la ville la plus peuplée de Bolivie. Il y a peu de hauts immeubles, mais les gens doivent vivre serrés dans des petites maisons : on est assez vite près du centre où se trouve notre hotel, plus "normal".

On sort se promener, sur la place à deux pas de notre hôtel. On retrouve l'ambiance d'amérique du Sud que l'on avait connue à Santiago du Chili avec les cireurs de chaussures et les tables échiquiers et leurs habitués.
Tous les bâtiments élégants (cathédrale, palais du gouvernement de la région etc) sont sur cette belle place, bien éclairée et arborée. On se rendra compte le lendemain qu'en fait il n'y a pas trop d'autres endroits agréables à découvrir en centre ville.

Au coin d'une rue on tombe sur une aire de jeux géante couverte... En fait il s'agit d'un café et la halte s'impose!

Le lundi matin, on retourne sur la place et le bruit des pétards nous interpelle... Une manifestation passe juste devant nous, avec force pétards et bouteilles en plastique entrechoquées. En restant un peu plus longtemps sur cette place, on assiste à 1 ou 2 autres manifestations... Les thèmes pourraient être français:
1. Marre de payer trop de taxes (transports et commerçants)
2. Manif pour tous contre les transsexuels et consorts
...

On s'écarte du vacarme pour aller sur le parc qu'on a repéré sur notre carte. En fait il s'agit d'une place bien cimentée avec un bassin au milieu, et une fresque.
Le guide indiquait un musée d'art indigène, mais le (tout petit) bâtiment était vide et fermé.

Puisque on a encore le reste de la journée pour visiter la ville, on se fait indiquer la direction du marché, à quelques "cuadras" de là.
C'est intéressant et dépaysant, par contre notre témérité se limite à l'achat de pain, les odeurs et fumets locaux nous coupent l'appétit ! Au finit au supermarché du centre ville (Bolivie 1 - Geslain 0) pour compléter notre pique-nique.
Par contre pour le soir, Tripadvisor nous a conseillé de supers restau les 2 soirs. Mention spéciale pour Kiwi's, un café ouvert à l'origine par des Néo-Zélandais et l'ambiance s'en ressentait: fresques maories, et photo de Craig Potton dans les toilettes. La nouvelle patronne est franco-sirio-bolivienne et super sympa, on discute un petit moment avec elle et en plus on s'est régalés. Les filles se souviendrons sûrement de la super émission télé bolivienne, genre interville, où l'équipe gagnante gagne des cartons de ketchup ou de mayonnaise.